Introduction
Ah, Tales of symphonia! Qui n'a jamais entendu parler de ce mythique jeux de role sortit sur gamecube (et d'après wiki, sur ps2...à confirmer)? Jouissant d'un gameplay un peu particulier, de longue quêtes annexes et surtout, d'un scénario en béton armé, on peut dire que ce RPG est un des meilleurs de son temps (quoique même maintenant, on y prends plaisir à y jouer). Cependant, ce n'est pas du conte de la symphonie sur GC que je vais vous présenter, mais de sa suite, dénommé Tales of symphonia: Dawn of the new world, et ainsi, tâcher de vous répondre aux questions que l'on peut se poser: Que s'est-il passé entre-temps? Quels sont les innovations apportées en plus? Et surtout, LA question existentielle : vaut-il la peine d'être acheté, que ce soit par des néophytes ou par les vétérans du précédent opus? L'aube du nouveau monde nous ouvre ses portes. Entrons-y. Pour le meilleur ou pour le pire?
Une histoire de gameplay
Comme dit précédemment, TOS possède un gameplay un peu particulier. En effet, les combats se font sur un terrain ou il est possible de se déplacer et d'attaquer en temps réel. Attaquer signifie bien sur lancer des sorts, utiliser une techniques ou tout simplement matraquer l'ennemi avec un combo dévastateur, aérien ou non. Bien entendus, il est possible d'utiliser des objets tel que les fioles (altération d'état) ou les gelées (soins PV-PM), moyennant un certains temps d'attente après l'utilisation de celui-ci. De plus, il est possible, une fois la jauge Unissons remplie, d'exécuter un combo mortel avec les 4 membres du groupe présent dans la bataille. Et bien entendus, dans le cas où l'on est feignant, il est possible de fuir ;p.
Dans TOS:DNN, le principe est le même avec en plus, l'apparition d'une grille élémentale et la possibilité de se déplacer où l'on veut sur la map (et non plus en ligne droite). Cependant, si la jauge Unisson est toujours la, il n'est plus possible de faire attaquer ses 4 personnages. a la place, nous sommes limité à l'attaque du personnage contrôlé plus celle du personnage qui nous accompagne (éventuel) et l'attaque élémentale généré par les monstres qui nous accompagne, soit un maximum de trois attaques différentes. Ce qui fait environ 2160 combinaisons d'attaque possible (2 perso parmi les 10 disponibles plus 3 niveaux d'attaque par élément). Ajoutons à cela les artes mystiques, espèce de coup finaux que chacun des personnages peux aussi effectuer.
Pour le moment, je ne vous ai parler que des combats en terme de gameplay, et si pour le premier opus, l'on peux s'en contenter, je dois cependant faire part d'une nouveauté présent dans TOS:DNN : le recrutement des monstres. Vous avez pu lire précédemment que les monstres aidaient dans les combats, et si il est vrai qu'ils ne font que ça, il ne faut pas oublier de préciser que leur recrutement et leur entrainement sont indispensable. Leur mode de fonctionnement est le même que pour tout autre personnage, à ceci prés qu'ils ne sont pas contrôlable et qu'ils ne peuvent s'équiper d'arme, ni d'armure.
Enfin, dernier point du gameplay, c'est bien entendus au niveau des énigmes, quêtes annexes et autre joyeuseté. Si TOS nous réservait des énigmes à la fois simple et tordu, TOS:DNN fait la même chose...en version light. Mais peut-être est-ce parce que j'ai joué au 1er... Car en effet, la plupart des lieux où vous vous retrouverez seront les mêmes à quelques détails prés. Encore que les donjons inédit de cet opus ne soit pas réellement dur à terminer...
Graphisme et bande-son, toujours présent!
Un des points forts de TOS, c'était les décors. Ce point fort est heureusement retrouvé dans TOS:DNN, que ce soit au niveau des anciens donjon qu'au niveau des inédits. Ainsi, un des plus beau reste (pour moi) le palais du crépuscule, avec notamment ses 3 longs escaliers. Malheureusement, si les décors sont meilleurs, le chara-design, lui, en prend un coup: ici, plus de cel-shanding, ce qui est bien dommage...
Concernant la bande son, je ne peux réellement juger, car elle sont, elles aussi, les mêmes que le premier opus, mis à part (encore une fois) quelques inédit. Mention spéciale à "The Wilderness of Sadness", que j'apprécie particulièrement.
Scénar pénard?
Voici maintenant le point que tout fan du premier épisode cherche à connaitre: que s'est-il passé depuis la régénération mondiale?
L'histoire se déroule deux après la réunification des deux mondes, à savoir Tethe'alla et Sylvarant. Nous incarnons Emil, jeune homme quelque peu peureux, dans sa quête des noyaux de Centurion afin de réveiller Ratatosk, le maître des monstres, et ainsi permettre au monde d'être sauvé des désastres climatiques qui s'abatte sur lui. Il sera accompagné de Marta, détentrice du noyau de Ratatosk et de Tenebrae, le Centurion des ténèbres.
Cependant, cette quête n'est pas la seule que poursuivent: en effet, Emil recherche Lloyd Irving, responsable du meurtre de ses parents, et Marta, Colette Brunel, qu'elle tient pour responsable lorsque l'arbre géant qui s'abattit sur Palmacosta tua sa mère. Dans leurs quêtes, ils seront aidés par certains des amis de Lloyd, eux-aussi désireux de connaitre les motivations de ce dernier, que ce soit lors de la purge sanglante, où pour la recherche des noyaux des autres Centurions.
Et Emil, Marta et Lloyd ne sont pas les seuls à chercher à s'emparer de ces noyaux: en effet, le Vanguard, une organisation extrémiste voulant détruire les Tethealliens, les recherches afin de refaire renaître la dynastie de Sylvarant. Et pour parvenir à leur fin, ils ont aussi besoin du noyau de Ratatosk, figé sur le front de Marta.
Si le scénario est moins impressionnant que le premier opus, il n'en reste pas moins que pour le terminer, il faut compter une quarantaine d'heures environs, si l'on met à part toutes les quêtes annexes, certes pas aussi longues ni aussi nombreuses, mais tout de même présentes et fort intéressantes.
Avantage et inconvénient de cet opus par rapport au premier
Avantage
- Artes mystiques
- Création d'une équipe de monstre possible
- Graphisme des décors inédit
- Musique de combat final
- Scénario entrainant
- 3 fins possibles
- Synthèse des objets (permet de créer un objet à partir d'autres)
- Déplacement sur les map de combat
Inconvénient
- Mêmes donjons, mêmes musiques
- Moins de quêtes annexes
- Déplacement sur la carte du monde limité au choix d'une destination
- Impossibilité de jouer avec une manette de GC
- Attaque Unissons ne permettant pas la combinaison de 4 attaque de joueur
- Scénario un peu moins poussé
- Impossibilité de changer de niveau ou d'équipement les personnages autres qu' Emil et Marta
- Obligation d'avoir toujours Emil/Marta en première position
- Monstres plus "mignon" (adieu le Dragon d'or qui mesure 5 m)
- Cuisine disponible...uniquement pour les monstres
- Plus d'habit spéciaux (adieu Regal, mon chef cuistot T_T)
Conclusion
Pour conclure, et répondre à la question "Vaut-il la peine d'être acheté 50€?", je dirais pour un néophyte que ce sera un oui sans hésiter. Car en effet, cet opus à de très belles qualités, son plus gros défaut étant... d'être la suite de Tales of symphonia. Pour une personne ayant déjà joué au premier, ma réponse sera plus nuancée, car si, en tant que tel, le jeu est agréable à jouer, il n'en reste pas moins que certaines particularité de ce qui fait TOS ont disparues, et refaire les mêmes énigmes des mêmes donjons peut être lassant. Cependant, cela est compensé par le retour de nos héros de jadis dans un scénario qui tient la route. A vous de choisir.
Commentaire:
Personnellement, ce retour dans le monde de la symphonie m'a été très agréable, si l'on mets à part deux trois inconvénients qui sont venus entacher le jeux, sans pour autant m'en dégouter.
Lun 22 Mar - 20:45
